Miracle on Regent Street d'Ali Harris

• Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Miracle on Regent Street?

   "J'ai rencontré cet ouvrage à Gatwick, alors que je cherchais désespérément des oeuvres de littérature para-austenienne pour l'avion, sans grand succès! Celui-ci figurait dans les meilleurs ventes et avait une jolie couverture, et comme je suis très faible..."

• Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

   "Evie Taylor est une jeune fille discrète qui travaille dans la réserve d'un grand magasin londonien vieillissant. Alors qu'elle pense enfin que l'on va lui donner sa chance, elle apprend qu'Hardy's est en fait à deux doigts de la fermeture et elle décide qu'il est grand temps qu'elle fasse quelque chose!"

• Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

   "Si je repense au sentiment général que m'a laissé ce livre, c'est sans conteste positif. D'abord le contexte qui rassemble Londres, Mode et Grand Magasin ne pouvait que me séduire et les passages qui décrivent les changements qu'Evie effectue dans les rayons m'ont passionée, pas moins. En revanche, Evie s'embourbe dans des situations ridicules et complètement improbables qui m'ont un peu agacées au départ, puis beaucoup lorsque je me suis rendue compte qu'il faudrait attendre les dernières pages pour que, par exemple, elle dise enfin son vrai prénom à ses collègues! Si, si, c'est aussi bête que ça, et je ne vous ai même pas parlé de sa vie amoureuse! De plus, c'est une jeune fille peu sûre d'elle et qui se pose souvent des questions. Au début, c'est normal mais lorsqu'ensuite elle réalise des exploits qu'il faudrait être stupide pour ne pas remarquer et qu'elle se pose toujours les mêmes questions, on en vient à se dire qu'elle ne manque pas seulement de confiance en elle mais qu'elle est sûrement un peu idiote aussi, non?"

• Et comment cela s'est-il fini?

   "Au final, le héros de ce livre pour moi sera Hardy's, le grand magasin, et j'ai adoré son histoire! Quant à Evie, elle devient plus supportable lorsqu'on la met au second plan, mais c'est tout de même dommage!"

 

    Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

Rise of the Evening Star de Brandon Mull

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Rise of the Evening Star?

   "Que dire, sinon que je ne fais pas dans la demi-mesure généralement et que lorsque j'ai commandé le premier tome de la série des Fablehaven, j'ai en fait directement commandé tous les tomes qui était déjà sortis à l'époque."

• Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

   "On retrouve Kendra et Seth presqu'un an après leurs premières aventures à Fablehaven. La fin des cours est bientôt arrivée quand un nouvel étudiant intègre la classe de Kendra. Alors qu'elle le trouve absolument répugnant, toutes ses amies semblent envoûtées par lui. Elle ne tarde pas à comprendre qu'il n'est pas tout à fait humain!"

• Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

   "J'avais déjà bien accroché au premier tome donc c'est sans surprise que j'ai également apprécié celui-ci. Je l'ai même trouvé meilleur! Kendra commence à développer quelques capacités résultant de son aventure précédente et cela pimente le tout. De nouveaux personnages aussi viennent étoffer l'histoire et sont tous plus attachants les uns que les autres mais attention, parmi eux pourrait bien se glisser un traître! Quant à Seth, j'espérais pouvoir dire qu'il s'était enfin calmé mais malheureusement ça ne dure pas et honnêtement, il y a des claques qui se perdent comme disait ma grand-mère!"

• Et comment cela s'est-il fini?

   "L'histoire gagne en maturité en même temps que l'héroïne et cela devient de plus en plus intéressant. Je suis donc impatiente de lire le tome suivant même si, en grande optimiste que je suis, je continue à espérer que le personnage de Seth finira par arrêter de me donner envie de m'arracher les cheveux!!"

 

    Mlle Alice, merci, et n'oubliez pas, à mercredi prochain...

Retrouvez toutes mes chroniques de la saga Fablehaven ICI

The Gun Seller de Hugh Laurie

• Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Gun Seller?

   "Ma rencontre avec ce livre s'est faite, comme pour beaucoup je pense, grâce à la série Docteur House. Bien sûr, j'aurais pu me dire que la publication du livre devait plus à sa notoriété qu'au talent de son auteur, mais je pense déjà que Docteur House doit tout à Hugh Laurie, et non l'inverse, alors..."

• Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

   "Thomas Lang est typiquement le genre de héros qui voudrait se faire passer pour un mec banal pour qu'on lui fiche la paix mais qui ne peut s'empêcher de se foutre constamment dans la merde jusqu'au cou!"

• Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

   "D'abord il faut savoir que passer les cinq premières pages, pas une seconde on ne pense encore à Hugh Laurie. Pourtant, son humour et son cynisme sont bien présents et il incarnerait sûrement à merveille son héros! Mais les mystères et les méandres de l'histoire suffisent largement à occuper notre esprit! J'avoue une petite déception quand je sens que ça vire au complot international que j'apprécie généralement moins que le bon thriller de base. Mais finalement, tellement d'éléments différents viennent se greffer que l'on aurait du mal à définir précisement cet ovni du crime. Les rebondissements sont nombreux, on ne s'ennuie pas une seconde et on s'attache assez au héros pour être impatient de connaître le sort qui lui sera réservé!"

• Et comment cela s'est-il fini?

   "La fin n'est ni surprenante, ni décevante. C'est une fin soignée qui ne m'a certes pas surprise mais à laquelle il ne manque rien. Même pas la petite conclusion grinçante et cynique qui nous rappelle à la dernière seconde, juste avant de refermer le livre, à quel point on aime Hugh Laurie!"

 

    Mlle Alice, merci, et à dimanche prochain...