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  • L'Odeur des Clémentines Grillées de Lee Do-Woo

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    • l'odeur des clémentines grillées, kim do-woo, littérature coréenne, Corée du Sud, passion corée, hanguk, drama, when the weather is fineMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec L'Odeur des Clémentines Grillées ?

       "C'est peut-être l'une des sorties que j'attendais le plus et ce, depuis longtemps ! Enfin, un roman coréen qui a l'air doux, et qui a été adapté en drama depuis. Je suis tellement heureuse de ce choix ! Et je remercie les éditions Decrescenzo de me l'avoir envoyé."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Haewon quitte Seoul et son emploi de professeur de dessin pour rentrer dans son village auprès de sa tante. Là-bas, elle va être confrontée à son passé de bien des manières différentes et découvrir que son voisin a ouvert une librairie dans ce coin reculé qui compte pourtant très peu d'habitants..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai lu ce roman alors que j'étais en vacances dans un chalet dans le Jura. La maison sentait bon le bois, dehors la pluie tombait à rythme régulier. Le cadre était parfait. Et je me suis lovée dans l'Odeur des Clémentines Grillées avec délice, dans sa douceur et son confort. Je ne suis pas étonnée qu'il ait été adapté en drama, je le "voyais" pendant ma lecture, tous les éléments sont là, la petite communauté, les secrets du passé, la famille, l'histoire d'amour bien sûr. L'intrigue tourne autour d'une librairie, et on y parle lecture alors cet élément-là ne pouvait que me plaire également, comme le fait que la nature, et le temps qu'il fait aient une part importante dans l'histoire. C'est vraiment un roman qu'il faut savourer et que je conseille absolument à lire cet hiver sous un plaid, une parfaite façon de découvrir la société et la littérature coréenne. Vraiment, on en veut plus des comme ça !"

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Ce n'est pas une fin ouverte, mais l'autrice reste tout de même un petit peu dans le flou, il y a quelque chose d'un peu confus et j'aurais aimé mieux comprendre les réactions des héros, c'est peut-être la seule petite chose que j'ai moins aimé.

       Je n'ai évidemment pas pu m'empêcher de regarder ensuite When the Weather is Fine, le drama inspiré du roman. Pour faire court, le livre est mieux. Il m'a manqué dans toute la première partie de la série, l'ambiance cosy que j'ai apprécié dans le roman, ils ont aussi changé beaucoup d'éléments et ajoutés des complications bien inutiles à mon goût. Mais ça reste un joli drama, vraiment, avec des acteurs excellents, comme toujours, et un héros dont le regard devrait vous faire fondre."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "L'Odeur des Clémentines Grillées" ?

  • Northbridge Rectory d'Angela Thirkell

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    • Northbridge rectory, Angela thirkell, littérature anglaise, barsetshire chroniclesMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Northbridge Rectory ?

       "Il était temps que je sorte un nouveau tome des Barsetshire Chronicles de ma Pal Séries en Cours et que je retrouve la plume enjouée et les personnages loufoques d'Angela Thrikell."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Mrs Villars, qui doit encore s'habituer à être la femme du pasteur,  accueille huit officiers du régiment de Barsetshire dans sa maison pour participer à l'effort de guerre, une organisation qui ne lui laisse que peu de répit..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Je pense que j'ai rarement lu un Angela Thrikell dans lequel il se passait concrètement si peu de choses, et si vous connaissez un peu ses romans, vous savez que ce n'est pas peu dire. Peut-on en conclure que je n'ai pas aimé ? Absolument pas ! Comme toujours, c'est plein d'esprit, drôle, charmant. On n'y retrouve tous ses thèmes de prédilection, des personnages attachants comme des personnages ridicules, un sujet littéraire, ici la poésie provençale, étonnamment, des dialogues sans queue ni tête et un jeune homme amoureux d'une femme mariée plus âgée, entre autres. Et le fait de suivre ce petit village au coeur de la guerre est forcément très interessant même s'ils prennent tous cela avec le flegme britannique qu'on leur connaît bien."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai beaucoup aimé la fin, la dernière phrase est si drôle... J'apprécie décidément beaucoup ces petits romans qui ne semblent avoir aucun sens mais qui sont si amusants."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des romans d'Angela Thrikell ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Northbridge Rectory" ?

  • Tower de Bae Myung-Hoon

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    • tower, bae myung-hoon, roman coréen, littérature coréenne, hanguk, passion corée, Corée du Sud, passion hangukMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Tower ?

       "Au milieu de toutes mes recherches de littérature coréenne, une couverture aussi belle ne pouvait pas passer inaperçue. Le côté science-fiction m'attirait aussi même si je n'en lis pas souvent."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Beanstalk est une tour de 674 étages, nation souveraine accueillant plusieurs milliers d'habitants, avec son pouvoir, sa corruption et ses problèmes comme partout ailleurs dans le monde..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Je voudrais commencer par dire que côté science-fiction, c'est très léger, tout est dit dans le résumé. Et à part les noms des personnages peut-être, ce roman pourrait se dérouler dans n'importe quelle partie du monde. Donc, si vous n'êtes ni un fan de science-fiction, ni un fan de la Corée du Sud, rien ne vous empêche de le lire quand même. Et franchement, vous auriez raison de le faire parce que c'est fin et intelligent, parfois drôle, parfois extrêmement touchant. Comme dans un recueil de nouvelles, j'ai aimé certaines histoires plus que d'autres. En fait, je n'en ai pas comprise une, aimé deux et adoré deux autres. Je trouve qu'on est plutôt sur un bon ratio. J'ai apprécié l'humour de l'auteur (dont la blague récurrente du chien, excellente), mais il a aussi réussi à me faire verser une larme. J'ai été conquise par son imagination, le monde qu'il met en place sans jamais s'y perdre, et la critique sous-jacente du pouvoir et de la politique. La seule chose manquante entre le coup de coeur et moi, ce sont des connections bien plus fortes entre les différents personnages. C'est le petit élément que j'ai attendu en vain."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Même si chaque chapitre est presque une nouvelle, l'auteur nous offre une vraie fin, et une fin aussi pleine d'ironie et d’humanité en même temps que le reste de son livre. Et que dire des appendices... Encore un livre que je regrette de ne pas pouvoir vous conseiller en français !"

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Tower" ?