Brother's Keeper de Julie Lee

• Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Brother's Keeper ?

   "La littérature jeunesse peut parfois être idéale pour aborder des sujets difficiles et j'ai été immédiatement attirée par l'histoire de ce frère et de cette soeur qui tentent de quitter la Corée du Nord. Avec en plus sa jolie couverture hivernale, c'était parfait pour mon calendrier de l'Avent."

• Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

   "En 1950, alors que les deux Corée sont en guerre, la famille de Sora, comme des milliers d'autres, décide que c'est le moment d'essayer de passer au Sud. Mais lorsque la toute jeune fille va se retrouver seule dans la neige avec son petit frère, le périple va encore se compliquer..."

• Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

   "J'ai vraiment beaucoup aimé ce récit plein de surprises. Tout d'abord, je ne m'attendais pas à ce que l'un des sujets principaux soit la place de la femme. Sora a du arrêter l'école pour s'occuper de ses petits frères alors même qu'elle adorait apprendre. Et seule dans la neige avec l'un d'entre eux, son rôle n'est pas tant de survivre que de le sauver. Toutes ces réalités, dont elle prend elle-même conscience tout au long du récit et qui la blessent profondément sont intelligemment traitées. C'est vraiment l'un des points forts du roman et j'adore quand un titre prend ainsi tout son sens.

   Pour le reste, je savais évidemment que l'aventure serait compliquée mais pour un récit jeunesse, je  l'ai trouvé beaucoup plus triste que ce à quoi je m'étais préparée. J'ai apprécié que l'autrice nous parle à la fin de sa propre famille et de son lien avec ce pan de l'histoire. Savoir que tout cela a existé, que des milliers de gens ont tenté ce périple mais que très peu y ont survécu, apporte une dimension supplémentaire des plus poignante. Bref, il ne s'agit pas d'une lecture légère et mieux vaut avoir quelques mouchoirs en réserve."

• Et comment cela s'est-il fini ?

   "C'est une jolie fin, qui ouvre des perspectives sur l'avenir, tout en gardant sa part de mélancolie. J'espère que j'aurai l'occasion de lire d'autres romans de Julie Lee."

 

    Mlle Alice, merci, et à mercedi prochain...

Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

 

Alors, vous craquez pour "Brother's Keeper" ?

The Booksellers's Tale de Martin Latham

• Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Bookseller's Tale ?

   "Les livres qui parlent de livres, ça atterrit immanquablement dans ma wishlist, voire directement dans ma PAL. Celui-ci n'a donc pas fait exception."

• Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

   "L'auteur nous entraîne dans un voyage, parfois sinueux, à travers le temps, à la rencontre du livre et de son histoire..."

• Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

   "Comme je ne lis presque jamais les quatrièmes de couverture, je pense que je m'attendais vaguement à quelque chose qui ressemble aux livres de Shaun Bythell, également libraire, et qui nous raconte son métier à travers de petites anecdotes journalières. Bon, bein là, c'était pas du tout ça en fait. Ça n'en était pas moins interessant pour autant mais la lecture s'est avérée bien plus dense, plus difficile même et j'ai pris mon temps pour découvrir et digérer chaque chapitre. Et c'était passionnant. C'est le genre de livre auquel on fait ensuite référence sans cesse auprès de son entourage pour leur raconter tel ou tel anecdote jusqu'à bassiner tout le monde. Et dieu merci, en bon anglais qui se respecte, l'auteur a de l'humour, ce qui allège un peu le texte mais ne vous attendez pas à une lecture détente pour autant. Ce qui m'a gênée en revanche c'est qu'il m'a semblé un peu brouillon et que j'ai eu du mal à trouver une cohérence entre les différents chapitres mais j'ai tout de même adoré découvrir l'histoire des bouquinistes, décortiquer ce qu'est le livre doudou de chacun ou découvrir les librairies de New-York et les propriétaires grincheux, entre autres."

• Et comment cela s'est-il fini ?

   "Je ne vous dis même pas le nombre de petits signets que j'ai pu coller dans ce livre au cours de ma lecture et à quel point ma wishlist s'est alourdie à la suite de ça."

 

    Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

Retrouvez toutes mes chroniques de livres qui parlent de livres par ICI

 

Alors, vous craquez pour "The Bookseller's Tale" ?

The All Night Bookshop de David Belbin

• Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The All Night Bookshop ?

   "J'ai découvert cette collection sur le compte de Miranda Mills, comme souvent, et je trouvais le principe hyper chouette. Je n'avais pas craqué jusque-là parce qu'il s'agit essentiellement de poèmes mais quand j'ai vu celui-ci, je l'ai trouvé parfait pour me lancer."

• Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

   "C'est l'histoire un peu étrange d'une librairie qui ouvrirait surtout la nuit pour les couche-tard, les insomniaques ou ceux qui partent travailler à l'aube. Qui n'en a pas rêvé..."

• Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

   "Le principe de cette collection est donc de vous proposer un petit livret simple, avec quelques poèmes ou une nouvelle très courte, comme ici, une jolie enveloppe et un marque-page pour inscrire votre message. Cela permet d'envoyer des voeux avec un petit quelque chose en plus non ? Les sujets sont variés et alléchants, les couvertures sont souvent très belles. Bref, j'applaudis. Mais quand je l'ai reçu, j'avoue que j'ai été déçue par le format, et là, je l'admets, nous sommes dans le domaine de mes maniaqueries, mais je l'ai trouvé trop grand. Je m'attendais vraiment à quelque chose de mignon, d'assez compact, et ce n'est pas le cas. Je n'ai pas le coup de coeur visuel, ça ne me donne ni envie d'en offrir à tout le monde autour de moi, ni d'en remplir ma bibliothèque, et c'est vraiment dommage. Pour ce qui est du texte, difficile vraiment de dire qu'il m'aura apporté quelque chose en si peu de pages mais j'ai beaucoup aimé l'ambiance et il m'aura au moins donné envie de me pencher sur les autres écrits de David Belbin. J'ai apprécié également qu'il soit accompagné de deux poèmes, en introduction et en conclusion."

• Et comment cela s'est-il fini ?

   "J'aime toujours beaucoup le principe et si le format ne vous pose pas de problème, je vous les recommande sans hésiter mais pour ma part, je ne suis pas sûre que je craquerai à nouveau, surtout au prix d'un petit livre de poche, alors que j'en avais pourtant mis une bonne dizaine dans ma wishlist."

 

    Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

Retrouvez toutes mes chroniques des livres qui parlent de livres ICI

 

Alors, vous craquez pour "The All Night Bookshop" ?