Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Lire en Anglais - Page 3

  • The Magical Language of Others d'E.J. Koh

    Imprimer
    • the magical language of others, E.J. Koh, memoir, lettres, littérature coréenne, Corée du Sud, passion coréeenneMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Magical Language of Others ?

       "Je suis fascinée par cette couverture. À tel point que j'ai acheté ce livre en hardback, un format plus cher et que je n'apprécie pas d'habitude, parce que je voulais cette illustration. Bien sûr, l'histoire m'attirait également énormément."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "L'autrice nous raconte, au travers des lettres de sa mère, reçues alors qu'elle était adolescente, le traumatisme qu'elle a vécu lorsque ses parents sont repartis vivre en Corée en les laissant seuls son frère et elle aux États-Unis..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Je ne plonge jamais dans les détails d'un livre avant de l'ouvrir, j'aime découvrir l'histoire au fil des pages. Ici, je m'étais donc imaginée les circonstances qui avaient pu pousser des parents à laisser leurs enfants derrière eux dans un autre pays et on peut dire que j'étais loin de la réalité. J'ai donc été choquée de découvrir que cette famille n'avait aucun problème financier et que la mère avait fait ce choix d'elle-même sans que ça ne semble la préoccuper plus que ça. L'égoïsme qui transparait d'ailleurs dans chacune de ses lettres est assez sidérant, pendant que sa fille souffre seule à l'autre bout de la planète. Et c'est vraiment le côté qui m'attirait dans cette histoire, je pense qu'il y avait beaucoup à en dire. Malheureusement, l'autrice s'éparpille, son récit manque parfois de cohérence. Elle nous emmène aussi sur les traces de ses grands-mères et, si c'est interessant, ce n'est pas forcément ce que j'attendais ici. Mais c'est d'autant plus touchant que l'on sent que c'est une façon de se protéger, et de protéger sa mère également, que de ne pas s'attarder sur ses problèmes de santé, ses difficultés à garder la nourriture ou ses envies de mourir pendant que sa mère lui écrit qu'elle est très fière d'elle."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai aimé la fin, l'autrice revient au sujet principal et conclut son histoire, à la fois dans les faits et en décidant de lâcher prise mais d'une manière générale, je pensais aimer ce récit plus que ce fut le cas."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "The Magical Language of Others" ?

  • Small Things Like These de Claire Keegan

    Imprimer
    • small things like these,claire keegan,irlande,littérature irlandaiseMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Small Things Like These ?

       "Je ne sais même plus depuis quand il est dans ma wishlist et à chaque fois que j'en parlais, il y avait toujours une copine pour me confirmer qu'il fallait que je le lise, alors j'ai craqué."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Bill Furlong est un homme droit et travailleur. Pour le bien de sa famille, sa femme, ses filles, pour le bien de son entreprise et de ses employés, il vaudrait mieux qu'il oublie ce qu'il a vu pendant sa livraison de charbon au couvent. Seulement voilà, Bill Furlong est homme droit..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Ce roman très court se lit un petit peu comme un conte de Noël. Claire Keegan installe son ambiance et j'ai eu beaucoup de mal à me souvenir que le récit se déroulait en 1985 tellement on semble revenu à l'ère victorienne. Les actes commis aussi semblent remonter plus loin mais ce n'est malheureusement pas le cas. Comme de nombreux livres qui parlent de sujets difficiles, c'est la pudeur et la simplicité de la plume de l'autrice qui en font sa force mais elle en dit en même temps si peu que si on ne connaît pas déjà un peu le sujet, je trouve qu'il est difficile d'imaginer exactement l'ampleur de ce que l'on a pu faire subir à ces jeunes filles. Mais sûrement était-il plus important pour elle d'introduire une lueur d'espoir que de s'attarder sur ces faits sordides et de ce point de vue là, c'est indéniablement réussi."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Ce n'est pas un coup de coeur mais j'ai beaucoup aimé ma lecture. Il faudra peut-être que je le relise pour mieux le savourer, dépouillé de son suspense qui nous pousse à tourner les pages plus vite."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouvez toutes les chroniques de mes lectures de Noël ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Small Things Like These" ?

  • Brother's Keeper de Julie Lee

    Imprimer
    • brother's keeper,julie lee,corée du sud,corée du nord,passion hanguk,roman jeunesseMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Brother's Keeper ?

       "La littérature jeunesse peut parfois être idéale pour aborder des sujets difficiles et j'ai été immédiatement attirée par l'histoire de ce frère et de cette soeur qui tentent de quitter la Corée du Nord. Avec en plus sa jolie couverture hivernale, c'était parfait pour mon calendrier de l'Avent."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "En 1950, alors que les deux Corée sont en guerre, la famille de Sora, comme des milliers d'autres, décide que c'est le moment d'essayer de passer au Sud. Mais lorsque la toute jeune fille va se retrouver seule dans la neige avec son petit frère, le périple va encore se compliquer..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai vraiment beaucoup aimé ce récit plein de surprises. Tout d'abord, je ne m'attendais pas à ce que l'un des sujets principaux soit la place de la femme. Sora a du arrêter l'école pour s'occuper de ses petits frères alors même qu'elle adorait apprendre. Et seule dans la neige avec l'un d'entre eux, son rôle n'est pas tant de survivre que de le sauver. Toutes ces réalités, dont elle prend elle-même conscience tout au long du récit et qui la blessent profondément sont intelligemment traitées. C'est vraiment l'un des points forts du roman et j'adore quand un titre prend ainsi tout son sens.

       Pour le reste, je savais évidemment que l'aventure serait compliquée mais pour un récit jeunesse, je  l'ai trouvé beaucoup plus triste que ce à quoi je m'étais préparée. J'ai apprécié que l'autrice nous parle à la fin de sa propre famille et de son lien avec ce pan de l'histoire. Savoir que tout cela a existé, que des milliers de gens ont tenté ce périple mais que très peu y ont survécu, apporte une dimension supplémentaire des plus poignante. Bref, il ne s'agit pas d'une lecture légère et mieux vaut avoir quelques mouchoirs en réserve."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "C'est une jolie fin, qui ouvre des perspectives sur l'avenir, tout en gardant sa part de mélancolie. J'espère que j'aurai l'occasion de lire d'autres romans de Julie Lee."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercedi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Brother's Keeper" ?