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Lire en Légèreté - Page 9

  • Le Magasin qui n'Ouvre que les Jours de Pluie de You Yeong-Gwang

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    • le magasin qui n'ouvre que les jours de pluie, you Yeong-gwang, feelgood book, feelgood coréen, healing book, littérature coréenne, littérature jeunesse, Corée du Sud, hanguk, passion coréeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Magasin qui n'Ouvre que les Jours de Pluie ?

       "Je peux dire que l'attente fut longue pour découvrir ce récit, et jalonnée de rebondissements. D'abord annoncé en anglais, commandé mais jamais reçu, puis en français, juste après la fin de ma longue collaboration avec Robert Laffont, j'ai été plus qu'heureuse qu'on me l'offre finalement en numérique."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Une rumeur se répand dans la ville. Si vous écrivez au magasin des Gobelins le récit sincère de vos malheurs, vous recevrez une invitation à vous y rendre le premier jour de la mousson ainsi que l'occasion de changer votre vie. Serine n'a rien à perdre alors elle va tenter sa chance..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Avec tous ces rebondissements et ces mois d'attente, j'ai eu le temps de voir passer quelques avis, plutôt mitigés, sur ce roman et cela m'a permis je pense de revoir mes attentes à la baisse. Je savais également qu'il s'agissait d'un récit fantastique et jeunesse (là où j'aurais préféré me retrouver ancrée dans la Corée pour ma part) et le prenant pour ce qu'il est, je l'ai trouvé sympathique. C''est mignon, c'est bien traduit et c'est divertissant. Selon moi, cela s'adresse au 12/14 ans en terme d'écriture, d'aventures et de leçons de vie. Ne vous attendez pas donc à y faire de grandes découvertes. Si vous n'en demandez pas plus, vous appréciez certainement cette lecture mais pour ma part, j'aurais aimé que ce soit moins cousu de fil blanc et plus approfondi, moins manichéen. J'aurais aimé que l'on prenne plus le temps de connaître chaque personnage et me sentir émotionnellement liée à eux. Et comme ce ne fut pas le cas, les scènes qui auraient du m'émouvoir m'ont laissée plutôt indifférente malheureusement."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Même si la morale de l'histoire est positive, j'ai trouvé la fin bien amère tout de même, ce qui ne m'étonne finalement pas tant que ça pour un roman coréen mais qui ne colle pas tellement au côté fantastique et jeunesse du reste du récit."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Le Magasin qui n'Ouvre que les Jours de Pluie" ?

  • Le Monde Suspendu - Le Mercenaire et la Saltimbamque d'Axie Oh

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    • axie oh, le monde suspendu, le mercenaire et la saltimbanque, littérature fantastique, littérature coréenne, Corée du Sud, hanguk, passion corée, folklore coréen, conte coréenMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Monde Suspendu ?

       "Je suis toutes les publications d'Axie Oh, ayant beaucoup aimé ses romans précédents et quelle bonne surprise ce fut d'apprendre que la version française de celui-ci sortait quasiment en même temps que l'anglaise, d'autant que comme j'ai beaucoup de chance, je l'ai reçue de la part des éditions Lumen."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Alors que Ren vivait une vie paisible au sein de sa famille d'adoption, rythmée par leurs spectacles et leurs déplacement de village en village, une attaque soudaine va l'obliger à utiliser le pouvoir qu'elle cachait précieusement et révéler sa présence à ses nombreux ennemis. Rien ne sera plus jamais comme avant..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Dans son roman précédent, la Fiancée du Dieu de la Mer, Axie Oh s'inspirait du conte coréen de Simshong, ici, c'est autour d'un forgeron et d'une biche que se tisse son histoire. J'aime cette idée, celle des contes, qui lui permet de se démarquer des autres romans qui s'inspirent du folklore coréen et se focalisent le plus souvent sur les créatures, comme le gumiho. J'aime aussi ce fil rouge dans son oeuvre fantastique. L'univers qu'elle imagine ici, avec ce monde suspendu, m'a beaucoup plu aussi. Bien sûr, il faut un peu de temps pour mettre en place tous les paramètres de cette histoire, et nous les faire découvrir, mais ça ne m'a pas gênée du tout et je ne me suis jamais ennuyée au cours de ma lecture. J'ai pris le temps de rencontrer les personnages, de découvrir leurs secrets et de m'attacher eux, j'ai apprécié la romance qu'Axie Oh maîtrise, je le sais, et j'ai attendu que la magie se déploie avec plaisir. Après, tout comme pour le précédent, il m'a manqué le petit truc en plus pour que ce soit un coup de coeur et il m'est arrivé de lever les yeux au ciel face à certaines facilités. Et peut-être qu'il m'a manqué une pointe d'humour."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Les dernières chapitres ne sont pas forcément ceux que j'ai préféré mais j'ai apprécié que l'autrice nous offre une conclusion pour une partie de son intrigue tout en nous donnant plus qu'envie de lire la suite pour découvrir ce qu'il en est du reste de son histoire."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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  • The Westing Game de Ellen Raskin

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    • the westing game, Ellen Raskin, littérature jeunesse, Monsieur Toussaint Louverture, monsieur toussaint laventureMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Westing Game ?

       "Entre la beauté absolue de cette couverture et le résumé, j'étais tout simplement perdue, sans compter l'éditeur, à qui je fais confiance. Il figurait donc tout en haut de ma wishlist quand j'ai eu la bonne surprise de le trouver dans ma boîte."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Sam Westing est mort, dans sa maison en haut de la colline, et tous les habitants de l'immeuble d'en face, qui ne sont pas vraiment là par hasard, sont conviés à la lecture de son testament. Celui qui résoudra l'énigme du crime, héritera de toute sa fortune..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Avec Monsieur Toussaint Louverture, on souligne souvent la beauté de l'ouvrage, à raison, mais peut-être devrait-on aussi souligner plus souvent la qualité des traductions, une caractéristique dont tout le monde ne peut pas se vanter. J'étais déjà admirative de celles proposées pour Lucy Maud Montgomery, à tel point que je ne souhaite pas la lire chez un autre éditeur, mais ici je n'ose même pas imaginer le travail que cela a du demander de retranscrire l'énigme de façon fidèle et efficace à la fois ! Et parlons-en de cette énigme qui malheureusement, m'a un peu déçue. J'attendais d'autres indices, un vrai jeu de pistes, de quoi se casser la tête, alors qu'en fait il faudra se contenter de ces petits bouts de papier distribués au début du roman, d'un puzzle insoluble pour le lecteur et d'un résultat un peu brouillon. C'est vraiment dommage. Heureusement, j'ai aimé tout le reste. J'adore les romans qui rassemblent un certain nombre de personnages dans un même lieu clos et on l'a apprend à les connaître petit à petit en même temps qu'eux-mêmes se rapprochent. Et j'ai aimé aussi la petite héroïne, aussi attachante qu'agaçante."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai beaucoup apprécié le dénouement, ainsi que le fait d'avoir des nouvelles de tous les habitants de l'immeuble plusieurs années après mais si c'était une lecture bien sympathique, ce n'est pas un coup de coeur pour autant, comme je l'aurais tant voulu."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des livres de Monsieur Toussaint Louverture ICI

     

    Alors, vous craquez pour "The Westing Game" ?