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Books are my Wonderland - Page 84

  • Love in the Big City de Sang Young Park

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    • love in the big city, sang young park, romance, romance gai, kdrama, littérature coréenne, passion corée, Corée du SudMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Love in the Big City ?

       "Je crois que c'est le seul roman coréen traduit que j'ai trouvé à ce moment-là qui est une romance contemporaine (c'était avant la sortie de l'Odeur des Clémentines Grillées), il était donc évident qu'il allait se retrouver entre mes mains tôt ou tard."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Young nous emmène avec lui au coeur de sa vie de jeune homme gai à Séoul. Au travers de quatre épisodes différents, il nous parle d'amour, d'amitié mais aussi de sujets difficiles comme l'avortement, le sida ou encore le cancer de sa mère..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Ce n'est pas ce à quoi je m'attendais. Je sais, je dis ça tout le temps dès qu'il s'agit de littérature coréenne. Parfois la surprise est bonne, parfois un peu moins, mais c'est aussi ce que j'aime, être déroutée. Je m'attendais à un roman donc, on peut sûrement considérer que ça en est un d'ailleurs, mais ce sont en fait quatre nouvelles autour du même héros qui ont été rassemblées ici, et ça se sent. Je m'attendais aussi à une romance et pour moi, ça n'en est pas une. Enfin, je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus joyeux. Ce n'est donc pas un livre que je mettrais entre toutes les mains mais j'ai malgré tout apprécié ma lecture. Ce genre de récit n'est pas commun en Corée du Sud, peut-être ne l'est-il pas assez chez nous non plus, et les sujets abordés ici me semblent essentiels pour la communauté queer, et pas que. C'est d'ailleurs ce qu'il ressort de la note de l'auteur et de celle du traducteur à la fin, que j'ai trouvé l'une et l'autre très interessantes. Et j'en profite pour dire que j'ai trouvé la plume belle et efficace, ce qui est sans doute imputable à l'un comme à l'autre."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Avec une petite note d'espoir."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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  • La Vie Rêvée des Plantes de Lee Seung-U

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    • la vie rêvée des plantes, lee seung-u, hanguk, Corée du Sud, littérature coréenne, passion coréeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Vie Rêvée des Plantes ?

       "C'est l'un des auteurs coréens que l'on trouve parmi les plus traduits en France et je me dis que ce n'est sûrement pas un hasard. Ajoutez à cela qu'il s'agit plutôt d'un roman court, dans un très joli petit format poche de chez Zulma et vous comprendrez aisément mon choix."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Kihyon n'avait pas l'intention de retourner chez lui. Sa famille, il l'a laissée derrière lui lors de sa dernière fugue. Mais lorsqu'il apprend par hasard le drame qui a touché son frère, la culpabilité le rattrape..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Je suis bien obligée d'admettre que j'ai eu un peu peur. Si c'est bien écrit et très prenant dès le début, avec tous ces voiles à soulever pour découvrir la vérité, qui nous poussent à tourner les pages sans vouloir s'arrêter une seconde, on commence tout de même le roman par son aspect le plus glauque et on se demande à plusieurs reprises où cela va nous mener. Le narrateur lui-même a un côté parfois inquiétant, et parfois pitoyable aussi puis, petit à petit, on comprend mieux ce qui régit les relations des membres de cette famille et je n'ai pu m'empêcher d'avoir beaucoup de tendresse pour lui, même si je ne cautionnais pas toujours ses actes. Et comme toujours ou presque, avec la littérature coréenne, je n'ai pas vu venir le dénouement, j'ai été surprise et déroutée jusqu'au bout."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "La fin est aussi belle et poétique que le début est glauque. Pour peu que l'on ne s'arrête pas à son côté cru, c'est un roman que j'ai trouvé extrêmement touchant."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "La Vie Rêvée des Plantes" ?

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  • Monsieur Han de Hwang Sok-Yong

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    • monsieur han, hwang sok-yong, littérature coréenne, Corée du Sud, Corée du Nord, littérature asiatique Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Monsieur Han ?

       "Je nourris chaque jour un peu plus mon obsession pour la Corée du Sud et ma première passion étant la lecture, je ne pouvais pas ne pas me pencher sur sa littérature. C'est avec celui-ci que j'ai commencé mon exploration, apparemment incontournable et assez court pour être une parfaite entrée en matière."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Monsieur Han était médecin pendant la guerre de Corée, d'abord au Nord, puis finalement au Sud, avec tout ce que cela a pu comporter d'atrocités et de traumatismes..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "La forme du récit est saisissante. On commence par la mort du personnage, vieux, pauvre et délaissé, pour en apprendre ensuite plus sur ce qui l'a mené à ce point précis de son existence. Et si la pudeur est un trait caractéristique de la littérature asiatique, on est ici dans une retenue totale, un récit presque sans affect, qui rend peut-être tout cela encore plus difficile, à condition d'être soi-même capable de se projeterC'est un livre qui me marquera peut-être plus par son propos et le courage qu'il a fallu à son auteur pour relater ces faits, notamment le traitement des transfuges du Nord par la Corée du Sud, que véritablement par le plaisir de lecture mais c'est sûrement son objectif. C'est un livre militant à sa manière, dans toute sa simplicité et toute la force que peut receler la vérité nue et je suis consciente de sa valeur essentielle."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Je pense que la littérature coréenne ne viendra pas remplacer dans mon coeur la littérature anglaise mais j'ai très envie de continuer mon exploration et même de lire un autre roman de cet auteur."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Monsieur Han" ?

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