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Books are my Wonderland - Page 13

  • La Secte des Suicidés de Jeong Hai-Yeon

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    • la secte des suicidés,jeong hai-yeon,thriller coréen,matin calme,littérature coréenne,corée du sud,korean lit,hanguk,policier coréen,polar coréenMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Secte des Suicidés ?

       "Parmi tous les polars coréens édités par feu la maison d'édition Matin Calme, et que je veux tous lire, ce titre m'attirait particulièrement, comme à chaque fois qu'il est question de santé mentale."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Kim Taesong se réveille à l'hôpital, amnésique. La seule chose qu'il sait, c'est que ses parents ont essayé de le tuer. Persuadé alors que sa vie ne vaut rien et qu'il doit y mettre fin, il va rejoindre un forum de gens comme lui ou du moins, c'est ce qu'il croit..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "C'est un thriller très efficace dans la montée en tension. On commence par la vie misérable que mène le héros, puis suit cette rencontre entre personnes qui souhaitent mourir et très vite on sent que quelque chose cloche. Si seul cet aspect vous intéresse, je pense que vous serez servi, c'est noir, on tourne les pages de plus en plus vite et l'angoisse s'invite rapidement. Mais ce roman va beaucoup plus loin. Il parle de sujets qu'on préfère souvent ne pas aborder, le suicide, la santé mentale, la façon dont tout cela est vu, jugé par la société. Bien sûr ici cela se déroule en Corée du Sud, avec sa vision des choses qui lui est propre, mais ces thèmes sont universels. La troisième et dernière partie est peut-être celle que j'ai le moins aimé en revanche, plutôt à cause de la façon dont elle est amenée que pour le fond qui reste tout aussi interessant mais elle manque de suspense à mon goût. On s'attend à ce qui va se passer, ça nous est suggéré assez vite alors que ça aurait pu être un énorme retournement de situation si cela avait été présenté différemment."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Plutôt une bonne pioche donc pour celui-là, même si je lui préfère d'autres de la même collection mais une chose est sûre, j'ai toujours hâte de découvrir ceux qui me restent à lire."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur les polars coréens, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "La Secte des Suicidés" ?

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  • Mortel Motel de Do Jinki

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    • mortel motel, do jinki, policer coréen, thriller coréen, les enquêtes de l'avocat gojin, Corée du Sud, passion coréeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Mortel Motel ?

       "J'ai traqué et collectionné un à un tous les polars de l'ancienne  maison d'édition Matin Calme et celui-ci ne fait pas exception."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Alors qu'il rend service à une amie, la voiture de Gojin tombe en panne et ils sont obligés de passer la nuit dans un motel. Le lendemain matin, ils apprennent qu'un crime a été commis et l'avocat ne va pas pouvoir s'empêcher de mettre son nez dedans..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Parmi tous les policiers de cette maison d'édition que j'ai pu trouver, si j'ai commencé ma lecture par celui-ci, ce n'est pas un hasard. J'ai déjà lu le premier tome des enquêtes de l'avocat Gojin et c'est le seul policier coréen que j'ai trouvé moyen jusque-là. Oui, je suis du genre à garder le meilleur pour la fin. Du coup, je n'avais pas de grandes attentes et le résultat n'a même pas réussi à les atteindre. Ça partait plutôt bien. L'enquête est interessante, on retrouve des personnages que j'aime bien et un psychiatre est mêlé à tout ça. J'aime quand un psy est dans le coup, peu importe de quel côté de la barrière. Comme dans le précédent, le côté facétieux de l'avocat m'amuse assez et l'incompétence du flic m'agace plutôt, rien de nouveau. Mais plus on avançait dans l'histoire, plus je levais les yeux au ciel et ça, ce n'est jamais très bon signe. Coïncidences incroyables, déductions tirées par les cheveux et je ne parle même pas des révélations, du grand n'importe quoi en somme. Quant à la solution qui est censée être très originale, c'est la deuxième fois qu'elle est utilisée dans un policier que je lis au cours des deux derniers mois et je l'avais déjà trouvée éculée la première fois."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Alors là, on atteint des sommets, j'en ai peur. C'est dégueu, invraisemblable et non résolu. Tout ce que j'aime quoi ! Si la suite sort un jour en France, ce dont je doute fortement, coréen ou pas coréen, je m'abstiendrai."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des enquêtes de l'avocat Gojin ICI

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    Alors, vous craquez pour "Mortel Motel" ?

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  • Nos Jours Heureux de Gong Ji-Young

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    • nos jours heureux, gong ji-young, peine de mort, autrice coréenne, Corée du Sud, littérature coréenne, korean litMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Nos Jours Heureux ?

       "Il s'agit de la même autrice que les Enfants du Silence, qui m'avait bouleversée, alors forcément j'ai envie de lire tout ce qu'elle a écrit d'autre, à commencer par celui-ci."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Pour échapper à une énième thérapie suite à une énième tentative de suicide, Yujeong accepte d'accompagner sa tante dans ses visites aux prisonniers condamnés à mort et va voir ses préjugés s'envoler..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Il faut savoir que même si personne n'y a été exécuté depuis plusieurs années, la peine de mort n'a pas été abolie en Corée du Sud. On ne peut pas en dire autant des États-Unis ou du Japon par exemple, quant à la mise en oeuvre de ces sentences, le sujet reste donc universel, comme l'est Gong Ji-Young, je trouve. C'est pour moi l'une des autrices coréennes les plus accessibles. Ce roman évoque d'ailleurs de nombreux autres sujets qui nous touchent, la mort, la dépression, le pardon... Comme son précédent, il est extrêmement émouvant, les pages se tournent toutes seules et on éprouve énormément d'empathie pour ses personnages mais mes attentes étaient très élevées, je l'admets, et je n'ai pas autant aimé que les Enfants du Silence. Peut-être parce que ce dernier se basait sur une histoire vraie, peut-être parce qu'il s'agissait d'enfants, je ne sais pas exactement. Ça ne m'a pas empêché d'aimer Nos Jours Heureux et de le trouver une nouvelle fois très juste, et très courageux."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Même si on sait très bien comment tout cela va se terminer, il est difficile de ne pas verser une larme ou deux sur le destin des protagonistes. Quant à moi, j'ai toujours autant envie de continuer ma découverte de cette autrice incroyable."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des romans de Gong Ji-Young ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Nos Jours Heureux" ?

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